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Ecole : France, encore un effort Notre système est-il pait Formons-nous assez d’étudiants Dans les bonnes disciplines Quelles sont les formations les plus rentables , c’est-à-dire qui protègent le mieux contre le chmage sans pour autant coter trop cher Des questions se posent souvent quand on parle du système d’éducation en France. Les réponses sont différentes, certains disent oui, d’autres non. La France se passionne pour les diplmes : le baccalauréat, la licence, la matreise, le doctorat... mais la question des compétences concrètes, en revanche, ne passionne guère les foules. A l’heure où élever le niveau de qualification de tous est devenu un point majeur à propos de l’emploi et de la compétition économique, le diplme sur le marché du travail est plus important qu’avant. En fait, la France se situe nettement en dessous de la moyenne quant au niveau d’éducation de la population active. Sur vingt pays dévelop pés, nous arrivons en quinzième place seulement pour la part de la population active ayant un diplme d’enseignement supérieur, très loin derrière la Grande-Bretagne, mais aussi après l’Australie, la Finlande ou encore le Canada. Il faut dire que nous venons de rattr une partie de notre retard grace au grand effort qui a été fait pour amener davantage de jeunes jusqu’au bac et aux études supérieures. De toute faon, nous en sommes encore loin. Aujourd’hui, seuls 37 % des jeunes Franais font des études supérieures. A titre d’exemple, ce taux est de 55 % en Australie, en Finlande ou encore en Pologne... Pour les mesurer, il faut observer le niveau de formation des générations : 19 % des Franais entre 45 et 54 ans font un diplme du supérieur et ils sont presque 35 % parmi les 25 à 34 ans. La France a encore du chemin à faire ... Pourtant, la France a aussi des points forts : d’abord, pour la proportion de jeunes formés dans les disciplines scientifiques et techniques. Environ un tiers des étudiants ont obtenu un diplme dans ces domaines très importants pour le développement économique. C’est mieux que dans la plupart des pays, et notamment beaucoup mieux qu’aux Etats-Unis, où de moins en moins de jeunes s’intéressent aux études scientifiques. Ensuite, la part importante de formations supérieures courtes de type professionnel comme les BTS et les DUT. Car parmi ces étudiants, le taux de réussite atteint en France 72 %, ce qui constitue un très bon résultat. Tout cela a déjà attiré l’attention du gouvernement franais. Dans le but d’améliorer l’éducation nationale, l’Etat a investi plus qu’avant. Pour les études primaires et secondaires, c’est-à-dire jusqu’au bac, la France se situe en effet au-dessus de la moyenne, avec 6,2 % du PIB investi à ce niveau. Mais pour l’enseignement supérieur, elle reste encore en dessous de la moyenne. Il nous faut savoir que les Anglais forment la majorité de leurs cadres en trois ans après le bac, nous en consacrons cinq, ce qui est évidemment bien plus coteux. C’est la raison principale pour laquelle on peut dire que notre système d’éducation est mons pait que le leur du point de vue économique.